Les Modèles Internes Opérants (MIO) – kesako ?

 Dans Psychologie

Une intériorisation du système d’attachement ou « MIO »

Dès les premières années de sa vie, l’enfant intériorise les relations auxquelles il participe et la régularité des comportements des figures d’attachement. Cette intériorisation prend la forme de « modèles internes opérants ». Ceux-ci permettront aux membres de la dyade (parent-enfant) d’anticiper, d’interpréter et de guider les interactions avec le partenaire.

L’organisation des MIO

Les MIO s’organisent de manière hiérarchique et interconnectée. Le réseau se complexifiant avec le temps. Les MIO peuvent ainsi varier d’une personne à l’autre dans son niveau d’élaboration et d’inter-relations. Certains MIO peuvent devenir centraux et ainsi plus accessibles à la pensée. Plusieurs MIO sont donc nécessaires pour permettre la flexibilité et l’adaptation de l’individu ainsi que la satisfaction des besoins d’attachement dans un monde social complexe. Sur base d’expériences variées, la personne peut développer des MIO à la fois spécifiques à l’expérience et à la fois généraux (regroupant ce qui commun aux différentes expériences). En haut de la hiérarchie se trouvent donc les représentations les plus générales à propos de soi et des autres. Plus bas dans la hiérarchie se retrouvent les modèles qui correspondent à certains types de relations (parents, amis, conjoint). Tout en bas, se précisent des modèles plus spécifiques qui correspondent à des partenaires précis et sont donc en adéquation avec la situation particulière. Nous pouvons en déduire que plus les modèles sont haut dans la hiérarchie, plus ils s’adaptent à un grand nombre de situations mais par conséquent sont moins utiles car ils guident moins précisément les comportements à adopter dans la situation particulière. Il faut ajouter à cela le fait que dans cette organisation hiérarchique et interconnectée: toute relation d’attachement spécifique est englobée dans les niveaux hiérarchiques du dessus.

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